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Contes de ma mère l'Oye

Adaptation et mise en scène :

Emilie Valantin, Jean Sclavis
Décor et construction :

Emilie Valantin, Tiphaine Haouy

Jeu : Marc Bernad, Maud Vandenbergue

et Pierre Saphores

Durée : 40 min

Jeune public

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Spectacle Jeune public à partir de 4 ans, Théâtre d’ombres, marionnettes et vielle à roue.

En 2017, trois artistes drômois, en résidence de création à la Compagnie Emilie Valantin, se sont réunis pour interroger les cent ans de sommeil de la Belle au bois dormant.
Marc Bernad, vielliste expérimenté, met le spectacle sous le signe de la PAVANE… et bien autres airs de
danse, puisés dans le répertoire du XVIIème et du XVIIIème siècles. Tous les bourdons de la vielle résonnent vers la Princesse.

Maud Vandenbergue, comédienne et chanteuse, délivre la Princesse de sa robe trop serrée avant de l’étendre sur son lit d’apparat pour vite entreprendre une histoire…
Tiphaine Haouy, décoratrice, a créé les arbres de la forêt protectrice et mystérieuse, découpé les ombres du Petit Poucet, de ses frères, de l’Ogre, mais aussi d’une veuve et de ses deux filles, mises à l’épreuve par une fée à double apparence.
Musique et histoires doivent garder la Princesse vivante… jusqu’à son réveil !… et les spectateurs aussi !…
Donc la représentation ne peut pas durer cent ans, mais 40 minutes environ. On verra cependant le Prince arriver et poser un baiser sur le front de la Princesse (option machiste traditionnelle) mais c’est elle qui l’invitera à danser la pavane pour terminer son éducation (rééquilibrage en faveur du pouvoir civilisateur de la femme)…

Emilie Valantin a souhaité faire « sonner » le texte de Perrault en accord avec les sons de la vielle, même et justement parce qu’il est loin du langage d’aujourd’hui. L’élégance de la prose correspond aux autres choix esthétiques.

Les Contes de ma Mère l’Oye, publiés par Charles Perrault en 1697, sont également connus comme œuvres pour piano (écrites en 1911) et un ballet de Maurice Ravel (1929-1930).
Dans le ballet (partition pour orchestre), le sommeil de la Belle au bois dormant est prétexte à moments decontes de divers auteurs (“Serpentin vert” de Madame d’Aulnoy et “La Belle et la Bête” de Madame Leprince de Beaumont), surgissant au gré des rêves de la Princesse, en attendant son réveil…
Contrairement à Ravel, nous restons fidèles à Perrault : une fois la Princesse déposée dans son lit, surgit l’histoire du “Petit Poucet”, puis un autre conte de Perrault “les Fées ».
Sans attendre cent ans, nous faisons arriver le Prince pour réveiller la Belle au bois dormant et terminer le
spectacle.

 

 

 

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