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Brassens au bois de mon coeur

Textes et chansons de Georges Brassens​​

Mise en scène et lumières : René-Marie Meignan

​Avec : Karin Wullschleger

David Meignan

Durée : 1h40 avec entracte

Production : Larouquiquinante, Festival Brassens in Basdorf, La Mer est ton Miroir

Création : 2009

 

  • Dossier de diffusion
  • Revue de presse
  • Fiche technique

La Tournée de Brassens au bois de mon cœur :

Festival Brassens in Basdorf, Festival Brassens de Vaison-la-Romaine, Music'Halle d'Astafort, Festival Brassens de Rohans, Intégrale Brassens à Paris...

  • Les Oiseaux de passage



  • Saturne

  • Supplique pour être enterré à la plage de Sète

  • L'automne

  • La Marine

"Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
Que sur un seul point : la rupture.
"

Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Georges Brassens

Un voyage au pays de Brassens

Les œuvres de jeunesse de Brassens révèlent son désir de devenir un poète, son enthousiasme pour Rabelais, Villon, Aragon et les surréalistes notamment. Il écrit des ouvrages en tous genres: des poèmes, des chansons, des lettres, un roman et de petites histoires surréalistes. Bref il se cherche en tant qu' écrivain.



Cependant, on sent encore dans chacune de ses œuvres l'influence de ses pères, au point de reconnaître, au détour d'une strophe, le style de Prévert, ou de Villon, comme, pour la chanson, celui de Trenet. Il semble que ce ne soit qu'à partir du moment où il a composé ses textes en étroite relation avec la musique que, petit à petit, un style Brassens ait véritablement commencé à se dessiner. Est-ce dû à la musique elle-même (Il avait écrit en 1949 que la musique était "un langage intérieur libéré de l'apparence des choses") ? Ou bien la musique n'est-elle que la conséquence d'un changement de style, ou bien d'une nouvelle maturité ?... Peu importe. Ce qui apparaît aujourd'hui avec évidence, c'est sa manière toute personnelle de raconter une histoire, une anecdote ; son humour, sa douleur, la vigueur de ses expressions, le chant et la danse de sa langue, de ses mots.

Les thèmes, maintes et maintes fois répétés, sont toujours les mêmes : la mort, l'amour, le passage du temps, la difficulté de la séparation, le courage que cela implique, la nature, la pureté de la nature face à la lâcheté et la bêtise humaines, la séparation de l'homme avec le règne animal.

En marge des chansons les plus contrastées et les plus fortes en terme d'humour, de violence, de sentiments (donc des plus connues), plusieurs œuvres révèlent un poète sensible (a priori très influencé par Verlaine), tout en nuances, en demi-teintes, absorbé par cet état transitoire que provoque la perte, entre-deux emprunt de nostalgie mais cependant voué à la répétition du cycle infini de la vie, des saisons. Rares sont les œuvres qui condensent tous ces thèmes à la fois. On peut toutefois lire au détour d'un vers de « Saturne » les nombreuses voies que le poète a prises : « Le temps tue le temps comme il peut. »



Ce vers est donc celui que nous avons choisi afin de nous guider au travers de l'œuvre du grand Georges, le long d'une représentation en cinq mouvements. Mais attention, sans analyse, sans décorticage. Il ne s'agit pas de proposer au public une étude de Brassens,  mais une expérience de son œuvre dont l'interprétation se concentre avant tout sur son humanité.

René-Marie Meignan



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